Le coup de vent du matin a vite effacé rêves et cauchemars. Étaient-ils seulement là ? Rien ne laisse supposer qu'ils aient pris place aux creux de la nuit. Le drap est lisse, l'oreiller intact, le chat sur sa couverture immobile. L'absence constatée, est-il besoin de l'expliquer ? l'or des nuits encre sympathique de l'ordinaire De petits bruits extérieur envahissent l'aire duveteuse des premiers clignements. Mouvements d'oreille du chat, un soupir. Tout indique que le vent n'a pas eu raison de la pluie, les chuchotis des pneus du premier bus glissent sur les volets. Une phrase revient, tu m'y racontes un souvenir. Dans ce monde encore endormi, rien d'alarmant. pan du songe là où tout s'immobilise la belle affaire
bonjour !
RépondreSupprimerJ'aime quand de jolis mots se disposent, dans un texte, harmonieusement, comme les perles d'un collier !
"J’en connais d’autres en ce monde, et moi le premier,
Qui jamais, aux coins de vos yeux, ne feront perler
Les larmes, que le dos de votre main viendrait d’effacer. "
extrait du poème "Tromperie amoureuse" de (JR.).
Bon dimanche à vous !
Amicalement
Sant Johan.
Aucune tromperie ici, le monde réel est-il autre que celui contenu dans la simple goutte ?
SupprimerTrès belle photo. Un goutte fragile qui nous ouvre son jardin secret.
RépondreSupprimerUne émotion.
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