pensées éparses en forme de haïku

(exposition Muséum Halle des Chartrons , février 2013)
déplacer l'ombre
le matin sur la route
pour ne pas tomber

 s'il existe
un pays sans horizon
je ne peux y vivre

 est-ce une peine
ce bruit du vent qui court
et la main qui tremble

 être ou animal
à chacun son visage
qu'en restera-t-il

 l'hiver regrette
les siestes dans les prés
l'été les oublie

 « La poésie est hermétique quand l’est le monde qu’elle prétend décrire. Ce qui m’intéresse, c’est cette quête de l’énigme qui se cache derrière la réalité. Parfois, tu associes deux mots qui ne l’ont jamais été et, soudain, une porte s’ouvre : tu découvres un monde insoupçonné »
 José Manuel Caballero Bonald.

Commentaires

  1. Le Berry : Histoires des lieux et des hommesmercredi, 11 décembre, 2019

    Bonjour !
    J'aime beaucoup vos cinq "pensées éparses" !

    comme José Manuel Caballero Bonald
    J'ai un jour découvert l'envers de la vie !
    qu'elle merveilleuse apparition j'eu ce jour la !

    Jolie journée à vous !
    Amicalement !
    Sant Johan

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    Réponses
    1. Christine Saint-Geoursmercredi, 11 décembre, 2019

      Si peu suffit au jour pour le contenter, nous sommes souvent trop exigeant.

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  2. dureuxvendredi, 13 décembre, 2019

    Très belle définition de la poésie ! Et j'aime beaucoup cet haïku : S'il existe un pays sans horizon, je ne peux y vivre ! Bonne journée !

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  3. dureuxvendredi, 13 décembre, 2019

    Très belle définition de la poésie ! Et j'aime beaucoup cet haïku : S'il existe un pays sans horizon, je ne peux y vivre ! Bonne journée !

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  4. dureuxvendredi, 13 décembre, 2019

    Très belle définition de la poésie ! Et j'aime beaucoup cet haïku : S'il existe un pays sans horizon, je ne peux y vivre ! Bonne journée !

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