éphéméride 3


La fenêtre s'entrouvre sur une autre saison
parfaite illusion touchée du coin de l’œil.
Le gel de l'hiver creusera la pierre
le vent achèvera son chant dans la croisée
l'aube se découvrira pâle comme un linceul.
Il y a longtemps que nous n'avons plus
le choix de partir ou être là.
On regarde distraitement l'absence
ce vide né d'une soudaine solitude
et le rêve enfoui au plus profond
du corps envahi l'âme d'une
fugace et mystérieuse joie.

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