« Peu savent attacher leur regard à l’essentiel, fut-il d’aspect insignifiant ! Beaucoup ont un regard qui parcourt l’inutile afin de se donner bonne conscience ! » (JR.).
La superficialité ne fait que cacher la peur de l’important !
à Cendres Á l'endroit où nous sommes passés d'autres ont cultivé leur histoire et leur avenir on entend le murmure de leur vie assis sur les bancs uni aux grands arbres le monde est friable fragile et si vaste à tous ces endroits où nous sommes passés
Inattendu le don de l'eau comme quand quelque chose d'oublié affleure à la peau hors rituel rien de pathétique Il arrive parfois du ciel ou de la mer chargé du parfum des années au soleil blanc d'hiver et toutes les pores s'éparpillent ou dans la beauté bleue d'un rare reflet sur la vitre d'un lieu égaré l'eau le froid délicieux mirage
dos à dos parfaitement parallèles demeurons assis * l'instant fugace où ta main soudain hésite geste d'amour * silence flamboyance de nos esprits vagabonds [ Les flamants roses sont des animaux qui vivent en groupe. Être avec eux est leur seule défense contre le danger. Certains zoos ont recouvert des murs entiers de miroirs, ce qui permet aux flamants de croire que le groupe est deux fois plus grand qu'il ne l'est en réalité, ce qui leur donne un sentiment de sécurité. Aucun flamant n'aime être seul. Lorsqu'un flamant doit être emmené à l'infirmerie pour des soins médicaux et doit passer la nuit, les gardiens prennent un « copain » flamant pour que la visite chez le vétérinaire ne soit pas si effrayante. Source : https://mpzs.org/blog/flamboyance-is-back ] Photo Parc Phœnix, Nice
Longtemps le désespoir a réclamé l'obole de la chaleur d'une peau et crié son besoin de la caresse d'immortelles séchées au dur rayons d'été Longtemps le désespoir s'est teint de bleu goûtant l'eau et le ciel côté ombre en cuirasse plus froide que l'absence Du combat des pulsions un matin de fatigue émergea le jaune solaire exactement la couleur de certains oiseaux volant vers l'horizon portés par la houle au pouvoir magique du jaune de Saint-Severs
Le coup de vent du matin a vite effacé rêves et cauchemars. Étaient-ils seulement là ? Rien ne laisse supposer qu'ils aient pris place aux creux de la nuit. Le drap est lisse, l'oreiller intact, le chat sur sa couverture immobile. L'absence constatée, est-il besoin de l'expliquer ? l'or des nuits encre sympathique de l'ordinaire De petits bruits extérieur envahissent l'aire duveteuse des premiers clignements. Mouvements d'oreille du chat, un soupir. Tout indique que le vent n'a pas eu raison de la pluie, les chuchotis des pneus du premier bus glissent sur les volets. Une phrase revient, tu m'y racontes un souvenir. Dans ce monde encore endormi, rien d'alarmant. pan du songe là où tout s'immobilise la belle affaire
« Peu savent attacher leur regard à l’essentiel, fut-il d’aspect insignifiant !
RépondreSupprimerBeaucoup ont un regard qui parcourt l’inutile afin de se donner bonne conscience ! »
(JR.).
La superficialité ne fait que cacher la peur de l’important !
Bonne journée à vous !
Amicalement !
Sant Johan