Postface à l’attention du courlis
J’aimais sortir au jardin dès les premiers rayons,
profiter, dans la fraîcheur, de la pleine odeur de l’océan.
Je faisais le tour de la maison à pas lents
prenant soin de ne pas déranger le silence matinal.
C'était l’heure où la nuit retenant son souffle
autorise quelques ombres à quitter la treille
pour se faufiler dans la haie.
Tout dormait encore derrière les volets clos,
au loin deux ou trois silhouettes sur le pont.
Je me suis toujours levée la première
jalouse de ce moment que je ne partageais
avec personne depuis que mon grand-père
était parti...
Tout mon amour est resté blotti
dans les traînées brumeuses,
des berges du Courant
Je n'attends rien de la chaleur
du jour à venir.
profiter, dans la fraîcheur, de la pleine odeur de l’océan.
Je faisais le tour de la maison à pas lents
prenant soin de ne pas déranger le silence matinal.
C'était l’heure où la nuit retenant son souffle
autorise quelques ombres à quitter la treille
pour se faufiler dans la haie.
Tout dormait encore derrière les volets clos,
au loin deux ou trois silhouettes sur le pont.
Je me suis toujours levée la première
jalouse de ce moment que je ne partageais
avec personne depuis que mon grand-père
était parti...
Tout mon amour est resté blotti
dans les traînées brumeuses,
des berges du Courant
Je n'attends rien de la chaleur
du jour à venir.
magnifiquement écrit ! J'aime beaucoup !
RépondreSupprimerAmicalement ! (JR.).