Retour de nuit


Entre deux arbres comme des rides
les signes engloutis de ces visages croisés 
que je ne comprends pas.
Ensemble, nous avons le jour conversé,
nous nous sommes séparés, dispersés,
sans rien partager, brusquement.
Il ne reste au retour que cette lueur saluant la route
perdue en un point du ciel hors de ma portée,
si proche et si lointaine qui me suit sur la route.

(Caudos, 11/1/20, 19h)

Commentaires

  1. Est-ce que s'interdire
    De dormir
    N'entretient pas le souvenir ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est peut-être ça, que, je cherche.. annihiler les souvenirs. Certains font trop mal, tu as raison. Pour ma part, j'aimerais oublier un souvenir récent revenu du passé. Alors, je bois des 8.6-bières-de-clochards. Et ? comme une envie d'éteindre mes pensées. Rebondir ? à 50 ans en avril 2020, qu'est-ce qu'il reste ?

      Supprimer
    2. On verra le 5 avril..
      Rien n'est tout noir
      Ni tout blanc
      Je dois être débile
      A broyer certains soirs
      Désespérant..

      Supprimer
    3. Né le 4 avril, on doit pouvoir se comprendre. Pour ma part je capitule. Une journée à la fois, en espérant la vivre la tête hors de l'eau (généralement sombre)

      Supprimer
  2. La photo est superbe ! Bonne semaine Christine

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

allée et venue

désir d'iris

on ne va pas se genêt

presque inaperçu

pas d'inquiétude