passer la barrière
Des frôlements des ajoncs sur les cuisses ont surgi
tous ces restes silencieux, ces regards en dedans.
Des touches de verts emmêlées, par-dessus, les fleurs.
On se tait, on ne bouge plus, on se regarde.
Tout est dit.
Enclos dans le regard, le passé et le devenir palpables.
Tant de bruit dans la tête, pourtant tout est silencieux.
Passer la barrière, se prendre par la main.
Cette année, je n'irai pas le premier jour de l'année marcher dans le silence assourdissant des vagues. Jambes clouées au sol, mon coeur sera là-bas où que je sois...
Cette année, il y aura barrières à passer,, à ignorer ou à escalader ; il y aura des mains à prendre, à désirer. Il sera bien assez tôt pour marcher dans les traces tête face au vent...
Oui des barrières à passer, des deuils à accueillir et toujours revenir au hâvre, malgré tout, s'apaiser encore et encore ... Bonne fin de semaine Christine
RépondreSupprimerA chaque jour son espoir
RépondreSupprimerA chaque espoir sa peine
A chaque peine son renoncement
mais au bout de tout cela demeure toujours l’espérance !
Amitiés !
Johan ! (JR.).