pigeonnée
J'éprouvais à tâtons la sensation
de la pierre sous la main
de l'herbe sous les pas
comme s'il subsistait
au-delà du temps des restes
de présence, de ta présence.
Tu aurais pu venir ici avec moi
nous aurions pu faire face aux pierres
sentir le sol qui brusquement chavire...
A cet endroit de la mémoire
né d'un éclat je suis incapable
de saisir le sens de ces mots
comme si nous n'avions jamais
été séparé
comme si je ne t'avais jamais
pleuré.
Garde courage
RépondreSupprimerLes pigeons voyagent..