Nous traversons cette vie
comme des ombres
chaque matin un sourire béat
au soleil levant
chaque soir un soupir à l'obscur
pour entendre que
nous sommes toujours vivants.
Il est encore temps....
à Cédric B. Le chêne de toute sa ramure un jour fera place au ciel Arbre oublié arbre familier Comme quand s'ouvre le regard paysage éclairci chemin déblayé
Un bout de ciel n'a pas besoin d'adresse l'oiseau qui le traverse sait que nulle frontière ne l'arrêtera – l'oiseau a-t-il l'idée de la frontière – Un bout de nuage dans le tomber du jour la couleur qui le teinte n'a de signification que dans sa fraction de seconde – faut-il se souvenir de l'endroit exact – Deux yeux qui regardent l'oiseau et le nuage figés dans l'instant photographié confient à l'esprit liberté de l'oiseau et force du nuage
Les yeux clignent pour éviter de voir les oreilles s'étourdissent à ne pas entendre je reste donc je suis j'évite de bouger dans l'instantané d'un non regard le relation s'est close fin de la rencontre remise à zéro obligatoire ne pas prendre le risque lèvres celées dents serrées trop têtue pour être honnête facilité ou peur et tu questionnes les lignes défensives érigées en forteresse les yeux clignent et te voient les oreilles s'ouvrent et t'entendent tu restes donc je suis évitons de bouger
Que l'on aime donc que l'on aime de toutes les couleurs de toute sa force quelque soit le terrain ça pousse ça croît et ça meurt certaines fleurs sont plus belles sur la caillasse que sur l'herbe si admirables sous la pluie qu'elles font oublier la légèreté du rayon de soleil on ne demande rien à une fleur on ne lui reproche pas sa couleur ou sa forme que l'on aime donc ainsi ça pousse ça croît et ça doit mourir
La vie te tient la vie de rien dans la peau lises de la vague du soir dans la course inutile de chaque jour quelqu'un est venu te voir et tu l'as déjà oublié remisé au non souvenirs aux rencontres ratées la vie te tient mine de rien dans le chant du coucou ou de la huppe dans l'épaisseur de l'air coincé derrière ta glotte avec cela et tout le reste tu te dis qu'il faudra oui il faudra un jour que ça s'arrête la vie te tient tu n'y peux rien
Toujours temps ! Bon dimanche Christine !
RépondreSupprimercela me rappelle une chanson de Polnareff, à moins que ce ne soit la photo...;-)
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