embardée

l
Si les hasards malheureux de la vie
creusent la peau d'aimables blessures
Si la chaleur d'un amour égaré 
gonfle les yeux de peines claires
Il restera sur le bord du chemin
bien assez de remords livrés aux cris
de l'enfance pour que tu te souviennes.

Quand dans le vent matinal mon chant glisse
comme un oiseau inutile déjà condamné
le décor se referme sur la rouille des ornières
Au bord du chemin ma voix se perd 
mes hanches et mes jambes t'imaginent  
Silence et solitude d'un monde 
sans couleurs plus lisse que l'étang 
d'incandescentes rides bleues 
comme les agitations de mon âme
laissent entendre la forme de ta présence




Commentaires

  1. Bonjour !
    Lire ce matin un si joli écrit me transporte dans l'avenir que m'offre ce nouveau jour et le rend prometteur d'un moment de bonheur !
    Merci pour vos mots magiques !
    Belle journée à Vous !
    Amicalement ! Johan.

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  2. tous ces fantômes qui nous saisissent, ou qui nous peuplent, moments visages couleurs parfums, et qui chaque jour nous recomposent

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