oasis urbaine


Vivent à côté d'imposantes demeures
d'étranges jardins à l'herbe tranquille.
Installés dans un silence trompeur
derrière de grands murs masquant
l'agitation de la grande ville,
on ne sait ce qui leur donne vie, ce qui
les organise autour d'un arbre ou d'un banc.
Chaque objet qui s'y pose, chaque être qui
les traverse laisse trace.
Une averse ou un rayon discret les recréent.
Ils connaissent le charme de la mousse
et de la pierre les soirs d'été
quand le calme descend,
les pots d’œillets et les aromatiques
les vérandas ternies sous la lumière blanche.
Ces jardins ont de vieilles histoires
qui n'intéressent plus personne,
mondes aux couleurs perdues
je vous aime tant !

(Cours du Médoc, janvier 2020)





Commentaires

  1. l'oubli de la multitude les protège .
    :-)

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  2. Le travail de la pierre est un travail du coeur ; même si nous n'y comprenons rien. Il faut, simplement, et ? en toute simplicité..

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