passage
La nuit parfois ouvre la fêlure
la trace du fond de ce qui reste
quand les étoiles s'inclinent
sur le corps et ses fantômes.
L'ombre courbe sur la route écrit
la nuit et les pierres sans âge,
vers quelle ruine que je ne saurais
éviter m'entraîne-elle ?
A l'écart du sommeil
réunis dans le silenceombre et larmes tardives
sous les paupières closes
grandissent et se perdent.
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