le sourire de Gustave


Comme un sourire 
en appelle un autre
Gustave est arrivé
et je l'ai regardé.

Si petit et fragile
je n'ai songé
qu'à l'oisillon menu,
au chaud du nid.

Quel fleuve l'emportera
tout au long de sa vie
quel courant sans répit
infiniment le saisira ?

Cet enfant sur son lit blanc
si présent et merveilleux
j'épelle son prénom à voix basse
pour ranimer la cendre
et la disperser.
Le passé nous a brûlé
ce qui n'est pas passé
ouvrira la fleur 
du sourire confiant
qui nous brûlera de joie.








Commentaires

  1. J'aime particulièrement les quatre derniers vers. Tu parviens à exprimer les choses si simplement et si justement. J'envie cette capacité à jeter un œil neuf sur tout ce qui advient, et à éclairer le présent avec autant de délicatesse. C'est un don précieux

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