une odeur d'herbe coupée


Dans son habit vivant
je surprends sur la photo 
l'été bien loin des tristes rues grises
déroulant tout en grâce
ses douces pentes ombragées.
Le souvenir de la pénombre sage
de la marche curieuse du bruissement 
de mille insectes affairés
de l'instant de vie paisible
resurgit des balles de foin
au coeur de l'hiver
si présent
qu'une odeur l'herbe tendre
imperceptiblement
caresse la mémoire.

 

Commentaires

  1. Réponses
    1. :) Merci (et pas besoin de se casser le c... pour en dire plus)

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    2. L'un de mes premiers blogs avortés, Christine.. y'a jamais eu de publication là-dessus, je crois. Mais ;) tu sais de qui ça vient. J'sais pas pourquoi j'suis apparu sous ce profil.
      Je t'acco..
      Et ?
      Très beau-x poème-x que le-s tiens.
      Et ?
      "Pas besoin de se casser le c... pour en dire plus."

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    3. Parce que tu pensais que je ne t'avais pas débusqué ?
      Même caché en clone derrière les deux loustics, tu es inimitable !

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