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Affichage des articles associés au libellé chemin

sous le ciel lavée

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  Claire et pure sous la pluie du ciel lavé de ses misères claire et pure à devenir transparente l'étais-je à quinze ans sous mes épaules droites et franches  Assez indifférente aux gens je rêvais de filer pour de bon eau, forêt, fureur du vent s'agitaient devant mes yeux. Aujourd'hui la colère retenue s'est diluée dans le paysage en éclats de rire pour si peu.

sur la toile

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Tu regardes en allant le soleil jouer sur la toile une griffe du jour sur ta peau. Rien ne laisse paraître le travail patient que tisse la nostalgie dans la boîte noire de ta tête, entre les os, jusqu'à la moelle. Le pas va, il porte encore. Le jour parfois s'émeut  d'une patte innocente.

chaussure à son pied

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  L'histoire  un jour se rappelle qu'elle a écrit un livre où l'encre était plus que sympathique. L'histoire n'efface rien son feu danse sur les noms perdus elle a appris à lire l'encre des images. L'histoire chausse la lumière pour un chemin au pas lent ignorant l'encre fébrile qui cache les rêves.

dans la courbe

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de l'inflexion du chemin surgit la petite impertinence du regard qui résiste depuis l'enfance une ombre une silhouette le son trainant d'un pas ou l'aigrelet d'un sifflement tous les chemins se  ressemblent et sont différents tous se laissent parcourir et tant pis si le courage manque pour aller au bout pour atteindre au but dans la courbe se dévoilera encore et encore le secret espoir d'un paysage nouveau d'une ombre qui rappellera une ombre d'une silhouette au loin Blaye, les Cônes N  

traces en question

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Devant nous, les traces appellent repères nommés. Chaque point que nous interpellons  décrit ce que nous sommes. S'avancer en dépit de ce qui ne semble jamais être là en dépit de la réalité qui ne peut contenir de réponse. S'avancer en cahotant dans le moment du chemin en lui cédant l'instant juste avant qu'il ne s'efface.  

la croisée des chemins

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C'est ainsi le temps s'étire le long du chemin le pas traîne pour ne pas rentrer. Le marais te fait un nid. Tu veux croire que le chemin n'est pas tracé même si tu sais qu'il y a longtemps que tu l'as perdu. C'est ainsi le temps te pousse et tu passes ta route

débroussaillage

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la beauté du chemin  se mesure à la caresse de l'herbe aux mollets hors des chemins balisés s'ouvre la vie féconde  

ligne de survie

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Le sentier ne peut être séparé de la forêt  il est la forêt j'avance donc dessus  en harmonie avec chaque arbre et chacun de mes pas trace une ligne durable qui me perd et me prend

sentier en forêt

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 Je me souviens de ce dimanche  oreille tendue vers la forêt des oiseaux au-dessus des têtes J'écoutais les mots des pas si familiers  quand le sentier creuse le temps et l'espace Soudain, tu t'es retourné dans une incertitude et laconiquement tu es reparti sans poser de question Derrière toi je m'estompais lentement petite brume d'hiver pour ne plus être qu'un regard

aux pas de la forêt

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 J'écoute la longue plainte des pins où se mêlent confiants le pas de mes pères et le souffle de la résine Immobile je plonge dans l'harmonie comme on atteint le coeur cette petite boule mélancolique irrigant sous la peau  le récit tendre des débris de soi

une odeur d'herbe coupée

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Dans son habit vivant je surprends sur la photo  l'été bien loin des tristes rues grises déroulant tout en grâce ses douces pentes ombragées. Le souvenir de la pénombre sage de la marche curieuse du bruissement  de mille insectes affairés de l'instant de vie paisible resurgit des balles de foin au coeur de l'hiver si présent qu'une odeur l'herbe tendre imperceptiblement caresse la mémoire.  

vieilles histoires

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De vieux restes de désir ou de pudeur encombrent le long tunnel des jours de sa poussière grise et volatile. Il faut accueillir sans craintes  ou remords cette lassitude qui vide  ses cendres sur les épaules sentir la bonne chaleur  de la petite chose oubliée dessous  avant de poursuivre le chemin.  

sous-bois

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Horizon de trompeuse mélancolie dans ta terre s'emploie l'ombre tu voulais condamner mon désir à l'amère baie je ne mange pas de ce fruit perverti dans l'amas c'est l'ardeur que je goûte plus que la tristesse  

à l'envers de soi

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Il est temps de se fier au chemin aux ombres favorables laisser aller les rêves. L'image de soi se lave aux longues dérives à la surface de tendre légèreté. Et cette pudeur soudaine cette habitude à la lassitude convient d'être si peu pour la couleur du ciel de disparaître à la première risée.  

Trésors en chemin.

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  Sur la piste des grues j'ai trouvé des chemins au sable nacré tatoués par tous les habitants de la forêt des tapis de fougères rousses frissonnants sous l'orage des kilomètres de pins obsédante verticalité vers la méditation le faisceau fragmenté de la lumière  d'une fin de journée d'octobre une bergère rentrant ses moutons langue bien pendue et regard pétillant tant de promesses tant de douceurs mais pas de grues. Qu'importe ! Tout est prétexte à aller sur le chemin.

cartographie

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Je n'ai plus la prétention de connaître  le chemin qui mène vers toi J'ai perdu ta trace à m'éreinter  dans les lacets à flanc de sentiment à demeurer à la croisée des chemins de l'oubli et du souvenir Pourtant du bout des doigts je suis encore  le labyrinthe la route improvisée mais la carte est muette muette la terre tu t'es tu et  j'écoute crisser les feuilles du platane qui tombent sur les pierres si parfaites  

jour de pluie sur la dune

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Tu laisses ta vie voyager et la mer jamais ne s'est tarie le pays jamais ne s'est découragé. Sa musique remplit ta page de sable, ses odeurs aiment les ruptures que tu imposes De ta maison il ne reste que quelques branches éparses

ligne d'horizon

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Je regarde l'horizon qui se nourrit d'ombres de sombres nostalgies - en fouillant dans les lointains peut-on trouver le sillage d'anciennes navigations? - Je maintiens mon coeur à la hauteur de l'horizon qui tonne et tourmente le ciel - ce n'est pas de réconfort  dont j'ai besoin mais d'une route à suivre -  La mer se couche sous le noir du ciel rien n'est sûr - il faut poursuivre la route avec ses incertitudes -  

au fond des bois

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C'est une même terre une même source qui alimentent mes rêves un ventre unique habité du silence du ciel et des arbres que je nourris Je ne demande rien d'autre à la vie que ces racines qui m'ont faite complice du sable et de l'eau que ce frémissement d'ombres et de lumières cousu sur mes lèvres que ce peu qui depuis l'enfance guide mes pas  et me pousse dans le dos  

Eclat

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Le soleil pour moi a offert en secret ses aveux brûlants J'en ai pris son oeuvre aux plaies faites à la terre rougie J'en ai fait ma peau plus rauque que le plus épais draps Dorénavant tout est si lumineusement prévisible