aux pas de la forêt
J'écoute la longue plainte des pins
où se mêlent confiants
où se mêlent confiants
le pas de mes pères
et le souffle de la résine
Immobile je plonge dans l'harmonie
comme on atteint le coeur
cette petite boule mélancolique
irrigant sous la peau
le récit tendre des débris de soi
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