au fond des bois


C'est une même terre
une même source
qui alimentent mes rêves
un ventre unique habité
du silence du ciel et des arbres
que je nourris
Je ne demande rien d'autre à la vie
que ces racines qui m'ont faite complice
du sable et de l'eau
que ce frémissement d'ombres et de lumières
cousu sur mes lèvres
que ce peu qui depuis l'enfance guide mes pas 
et me pousse dans le dos





 

Commentaires

A lire ou relire

pas d'inquiétude

on ne va pas se genêt

allée et venue

presque inaperçu

l'art du point de jour