Planté dans la chair pierre entre ivresse verte et ciel immobile il a figé en silence son regret des voix humides de la forêt qu'il ne saura jamais un arbre un arbre né des pavés et de l'asphalte noire remous de mousse et de sève enserre de ses bras l'enfant de la ville
gauche sur des cahots du chemin mon pas prétend s'affranchir de l'emprise du dédale cherche des portiques de soleil levant faut il toujours monter pour repousser les murs sortir des impasses s'offrir au ciel monter et consentir au silence où se surprendre pour que sorte un désir entre deux pierres la lumière offre des prodiges qui déploient mes ailes
Si peu pourrait dissiper notre enrouement intérieur sur l'étang le cri des sarcelles ne trouble même pas la surface * Sur l’étang le jars, lui, s'entraîne au printemps. Jars
La vie te tient la vie de rien dans la peau lises de la vague du soir dans la course inutile de chaque jour quelqu'un est venu te voir et tu l'as déjà oublié remisé au non souvenirs aux rencontres ratées la vie te tient mine de rien dans le chant du coucou ou de la huppe dans l'épaisseur de l'air coincé derrière ta glotte avec cela et tout le reste tu te dis qu'il faudra oui il faudra un jour que ça s'arrête la vie te tient tu n'y peux rien
Si partie très loin j'oublie les courants originels et ne considère quelles eaux guident ma nage je sais où la patience du coeur m'attend Nulle question n'inquiète la mémoire lacustre le temps retourne invariablement à la dune
à tire d'aile, je viens te dire que les beaux jours reviendront et te souhaiter une bonne journée !
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