Dans l'émotion nous voulons croire
à la vague qui nous portera assez haut,
toujours plus loin,
pour nous faire oublier
que nous venons et retournerons
à l'immensité immobile.
à Cendres Á l'endroit où nous sommes passés d'autres ont cultivé leur histoire et leur avenir on entend le murmure de leur vie assis sur les bancs uni aux grands arbres le monde est friable fragile et si vaste à tous ces endroits où nous sommes passés
L'esprit s'égare ciel odeur de bas embruns la vie invente mille scènes déjà vécues déjà rêvées je me dis qu'il faudrait en écrire de nouvelles à redresser le dos et la tête ou les rêver à défaut L'esprit reprend corps rêves et mots passagers clandestins je chantonne et marmonne des idées qui réchauffent des folies à surfer les envies je redresse le dos pour la tête on verra demain
Je ne rêve plus l'enchanteur s'est tu mécanique enrayée dans les limbes d'une violence qui ne veut pas dire son nom Des poings dans la tête pour boxer les hivers de promesses non tenues les petits pays exsangues sur le ring des nuits fatiguées Je ne rêve plus – rien n'oblige à rêver – cet hier qui ne sera jamais fini ces mots fait pour être tus la ligne courbe sans fin se noie dans les brumes d'un matin à perte de soi
dos à dos parfaitement parallèles demeurons assis * l'instant fugace où ta main soudain hésite geste d'amour * silence flamboyance de nos esprits vagabonds [ Les flamants roses sont des animaux qui vivent en groupe. Être avec eux est leur seule défense contre le danger. Certains zoos ont recouvert des murs entiers de miroirs, ce qui permet aux flamants de croire que le groupe est deux fois plus grand qu'il ne l'est en réalité, ce qui leur donne un sentiment de sécurité. Aucun flamant n'aime être seul. Lorsqu'un flamant doit être emmené à l'infirmerie pour des soins médicaux et doit passer la nuit, les gardiens prennent un « copain » flamant pour que la visite chez le vétérinaire ne soit pas si effrayante. Source : https://mpzs.org/blog/flamboyance-is-back ] Photo Parc Phœnix, Nice
Inattendu le don de l'eau comme quand quelque chose d'oublié affleure à la peau hors rituel rien de pathétique Il arrive parfois du ciel ou de la mer chargé du parfum des années au soleil blanc d'hiver et toutes les pores s'éparpillent ou dans la beauté bleue d'un rare reflet sur la vitre d'un lieu égaré l'eau le froid délicieux mirage
Peut être que cette immensité n est pas si immobile que cela ? Est une vague qui ne finit jamais ? Superbe photo
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