entre bruine et soleil murmure des paroles échangées la tête penchée de côté abritait quelque chose que l'oreille ne pouvait percevoir peut-être aurait-il fallu chercher le silence à l'intérieur très profondément à l'intérieur d'un soupir contenu
Le chant revient souffle impatient des matins cendres et mémoires du silence des murs là où déjà aveuglée par l'évidence je ne chantais plus Les yeux fermés le monde devient vivant la tourterelle dans le pin libère sa voix l'image est toujours plus nette derrière les paupières l'obscurité commence à bouger Le chant revient chant natif terre d'enfance défiant la nébulosité du monde mélopée des vapeurs ancestrales souvent j'ai échoué à l'entendre à l'aube j'épelle chacune de ses notes j'entre vivante dans la lumière
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
oubli du chemin dans l'invention de la mémoire pavé de silence la mémoire se confond au pavage mémoriel Les clusters me fascinaient, ce rangement de la mémoire, ces effacements de zones à risque et ces regroupements par identité. Les couleurs s'alignaient, le curseur balayait chaque espace jusqu'au plus isolé ne laissant aucune chance à l'oubli.
Toutes et tous, inconscients.. plus ou moins sub'
RépondreSupprimerJ aime beaucoup. Photos et texte
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