L'absurde ou la bêtise n'ont besoin d'aucun motif,
le temps en fait son affaire.
Notre raison d'être puise dans la beauté des choses essentielles,
dans la trace fortuite.
Le chant revient souffle impatient des matins cendres et mémoires du silence des murs là où déjà aveuglée par l'évidence je ne chantais plus Les yeux fermés le monde devient vivant la tourterelle dans le pin libère sa voix l'image est toujours plus nette derrière les paupières l'obscurité commence à bouger Le chant revient chant natif terre d'enfance défiant la nébulosité du monde mélopée des vapeurs ancestrales souvent j'ai échoué à l'entendre à l'aube j'épelle chacune de ses notes j'entre vivante dans la lumière
L'œil se pose à côté du papillon nous avons tant besoin de beauté du rire de l'amitié dispersé au vent en ailes poudreuses et affectueuses Immobile dans la lueur verte d'un jour chagrin le vie s'imagine en vol léger un peu de gaité en filigrane serrée entre les lèvres notes papillon sur la partition, mégère ou tircis ?
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
oubli du chemin dans l'invention de la mémoire pavé de silence la mémoire se confond au pavage mémoriel Les clusters me fascinaient, ce rangement de la mémoire, ces effacements de zones à risque et ces regroupements par identité. Les couleurs s'alignaient, le curseur balayait chaque espace jusqu'au plus isolé ne laissant aucune chance à l'oubli.
girouette après la tempête dans le ciel bleu je cherche en vain un nuage un désir d'aventure Le silence du lieu traversé par la brise ouvrait la voix aux petites bêtes et aux idées vagabondes. C'était un silence habité, tendu vers un passé dévoré par l'oubli. Et les oiseaux qui passaient emportaient les rêves au gré de leurs migrations. brise ou bise souffle sur l'épaule tous les paysages les yeux au ciel se moquent de ce qu'ils ne voient pas
Je n'aurais su le dire aussi bien
RépondreSupprimerTrop de modestie, Arnaud ! Je n'en crois rien.
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