Orée
L'orée ne dévoile rien
des fantasmes animaux
tapis dans la densité verte.
L’œil s'accroche à une branche
s'ouvre à l'infime vibration
dilate la pupille avide.
Le foisonnement me cueille,
comment ne pas accepter
la tendre pénétration ?
(Bord de lac, après la pluie septembre 2019)
Beau et sensuel (image et texte)!
RépondreSupprimer"Je crois que j'ai une ouverture"
RépondreSupprimer:-)
un peu de bestialité ne nuit pas au cœur de cette végétation. Pour ma part je fougère à vue d'œil.
RépondreSupprimerVoici de beaux échos, les fougères s'en/roulent de plaisir !
RépondreSupprimer