maison immobile
La maison est immobile
prompte à m'émouvoir
elle fige les choses consumées
dans l'inutile lumière qui l'habite
La maison cache mon repos
je l'observe en douce pensive
et parfois je vois le soufre
sous l'apparente quiétude.
Le soir allongée dans l'herbe
j'écoute les doux murmures
qu'elle retient dans ses bras
j'essaie d'entendre son dernier cri.
Si quitter un lieu qui tourmente
revient à emporter le mal avec soi penser ne saura guérir qu'en portant
hier dans les bras d'aujourd'hui
"j'écoute les doux murmures
RépondreSupprimerqu'elle retient dans ses bras
j'essaie d'entendre son dernier cri....maison qui a une âme au silence habité... Merci pour ce beau texte !