jour 1 (où l'on pourrait croire qu'il est nécessaire de provoquer les mots)

Matin
le gris se tait
les chants fourmillent
des mots nus débordent de l'ombre

Midi
le soleil s'excite
les bourdons s'impatientent
heures longues du temps végétal

Soir
tout est confondu
la mélancolie se frotte au rose
l'éclat l'emporte dans l'air fatigué




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