jour 3 (vagabondage)
Matin
en sortie de nuit défaite du fatras
qui oppresse comme une écorce
trop juste pour le lit défait
Midi
sur une route menant à la mer
le chagrin revient brûler l'âme
comme un vent sur la cime des pins
Soir
un rapace nocturne crie dans les arbres
longtemps ses accords vibrent encore
chant abandonné au désordre du monde
C'est beau !
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