pour ma part, je ne prends pas ça pour un bavardage, plutôt comme un kaleidoscope de pensées de sensations de réminiscences, comme autant d'éclats, semblables au miroitement des feuilles dans une forêt quand luit le soleil, comme des lucioles dans la nuit...
Un bout de ciel n'a pas besoin d'adresse l'oiseau qui le traverse sait que nulle frontière ne l'arrêtera – l'oiseau a-t-il l'idée de la frontière – Un bout de nuage dans le tomber du jour la couleur qui le teinte n'a de signification que dans sa fraction de seconde – faut-il se souvenir de l'endroit exact – Deux yeux qui regardent l'oiseau et le nuage figés dans l'instant photographié confient à l'esprit liberté de l'oiseau et force du nuage
On y croyait il y avait tout les ombres faisaient l'affaire pas d'autres échos que nos pas – alors pourquoi ce pincement – le chemin des ombres mène le coeur où il veut dénoue les chevelures et côtoie les édifices sans se soucier de laideur les douces paroles de la saison nous berçaient à l'entrée des villes ou au coeur des forêts nos souffles à l'écoute de la légende des fleurs – qu'importe leur fausse notes – on y croyait on était heureux Photo M.
Que l'on aime donc que l'on aime de toutes les couleurs de toute sa force quelque soit le terrain ça pousse ça croît et ça meurt certaines fleurs sont plus belles sur la caillasse que sur l'herbe si admirables sous la pluie qu'elles font oublier la légèreté du rayon de soleil on ne demande rien à une fleur on ne lui reproche pas sa couleur ou sa forme que l'on aime donc ainsi ça pousse ça croît et ça doit mourir
il vient sans raison né d'un frisson petite histoire presque inaperçue dans un lieu sombre l'image sonore du verre sa partition pour l'autre oreille celle qui attend tapie celle que l'on tait né d'un rien anodin sans écrin sur la dune l'odeur subtile se fait goutte versée à l'œil vite humide trop émotif des années plus tard cartographié le frisson écrit le passage secret chemin de l'esprit du souvenir Si le chemin s'oublie la lumière qui l'éclaire reste
Sur la terre humide et fraîche en brassées jaunes murmure la langue éphémère du désir si tôt éclos si tôt enclos figé n'en reste que quelques mots autour d'un profond silence
Le silence de la dune en dit long... sur les trucs qu'on se dit parfois ! ... Superbe paysage à contempler sans fin.
RépondreSupprimerEntre autres trucs , oui , long !
Supprimerpour ma part, je ne prends pas ça pour un bavardage, plutôt comme un kaleidoscope de pensées de sensations de réminiscences, comme autant d'éclats, semblables au miroitement des feuilles dans une forêt quand luit le soleil, comme des lucioles dans la nuit...
RépondreSupprimer:) parfois, j'en doute.
SupprimerTes mots, souvent, laissent au silence tout sa place.
RépondreSupprimerEt " bavardage " est le dernier qui me serait venu à l'esprit pour tout ce que tu nous dis !