qui
qui peut croire
qu'elle est de pierre
qu'elle est de pierre
quand elle exhale
une haleine plus douce
que l'herbe tendre
qui pensera
que sa musique n'obéit
qu'aux humeurs du temps
quand elle s'effraie
de la moindre certitude
elle défie l'oubli
ressemble parfois
à un hiver perdu
rassemblant ses laines
pour mieux les déplier
dans l'innocence de l'été
elle est promesse faite
chemin inachevé
une fleur étonnée
sous la ronce rebelle
Photo E.L.
Bazar poétique.
RépondreSupprimer