pins

 J'ai la forêt coincée au fond de la gorge
mer obscure figée parcourue les pieds nus
son chant aigues obsède mes acouphènes

Le balancement des pins me donne le vertige
et l'odeur de la tourbe me fait saliver
rien n'est silencieux sous les pins ni dans la tête

"Si la forêt mourait, le monde inconsolable,
Irait jusqu’à la mer recueillir ses sanglots..." *
la forêt console ma petite âme percée
elle, mon délicieux mal du pays

* Jean André Jeannin, Songes sur la lande





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