l'air de rien
tout s'efface
le chemin sous les fougères
le cri du geai dans le vent
la mémoire des champs dernière génération
un matin
on se retourne sur nos traces
on cherche l'odeur de la fougère
le cri de l'oiseau éperdu
la borne du champs a disparu
effacés
les contours du visage dans le miroir
confondus les prénoms lieux ou dates
la mémoire passe son temps à oublier
un soir
on surprend une larme au coin de l'œil
le goût d'un ancien dessert dans la bouche
le timbre de la voix s'est perdu
tout fond se confond et on s'en fout
J'aime bien la fin...comme un sourire malgré tout et la porte toujours ouverte vers l'émerveillement ! Bon we Christine !!
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