l'air de rien


tout s'efface
le chemin sous les fougères
le cri du geai dans le vent
la mémoire des champs dernière génération

un matin 
on se retourne sur nos traces
on cherche l'odeur de la fougère
le cri de l'oiseau éperdu
la borne du champs a disparu

effacés
les contours du visage dans le miroir
confondus les prénoms lieux ou dates 
la mémoire passe son temps à oublier

un soir
on surprend une larme au coin de l'œil
le goût d'un ancien dessert dans la bouche
le timbre de la voix s'est perdu
tout fond se confond et on s'en fout

Commentaires

  1. J'aime bien la fin...comme un sourire malgré tout et la porte toujours ouverte vers l'émerveillement ! Bon we Christine !!

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