troisième sentier sur la dune

Les ombres perpétuent le silence
des pas scellés entre les grains
Il semble que nul n'a jamais marché ici
que rien n'est  jamais venu troubler
la lente danse des oyats

L'hiver agrège les traces
en dures croutes mémorables
les jours passent sur la dune 
qui courbe le dos

Tout semble dormir


 

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