aube

 



L'aube pose une nonchalance
sans embarras sur le rebord 
de la fenêtre ensommeillée

Dehors la rue noyée dans la pénombre
chuchote quelques rêves égarés
comme si le jour devait s'en effrayer

Est-ce le chant d'un oiseau ou
ce léger souffle par le fenêtre 
qui froissent le silence de la maison ?

La lueur de la lampe de chevet
meurt contre aujourd'hui et s'effraie 
soudain du temps perdu à attendre la lumière


Commentaires

  1. Très beau ! Au seuil de la nouvelle année, qui n'est qu'un nouvel aujourd'hui et ainsi de suite, tous mes voeux de paix et de "plongée" en ce lieu qui n'en est pas un ! Amitié

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