aveu


 

La main épaisse du temps
caresse un reste de souvenir
la lune est aussi ronde ce soir
que la tête d'un homme qui a trop vu
qui n'en peut plus
et la terre sue ses flammes
dans la danse folle
d'un pyromane dingue
je lis partout les même mots
les mêmes désirs
la même nostalgie
je ne comprends pas
je ne comprends plus 
je ne rêve plus
je regarde la face hilare 
de la lune avant de sombrer 
dans le puits sans fond
des merveilles nocturnes
entre ciel et terre
je vole
j'ai toujours mes ailes 
d'illusion




Commentaires

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