sans attendre juillet
L'été approche
à pas de chaleur
les tiens ont depuis longtemps
glissé le clef sous le porte
un jour de juillet
je ne la ferme plus
L'été revient
ainsi va l'année
je ne compte plus
les jours de juillet
et laisse filer la maille perdue
du doux bas rugueux
de nos amours
Le fer blanc du soleil
a dissous les images
fondu l'ombre
la langue et mes rêves
à la question sans réponse
il reste muet
juillet m'a abandonnée
quelque part d'où
je ne reviens pas
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