Je me parle de toi

ombre de février
la tête sur l'oreiller
- là - dormir enfin
Je parle de toi
je te dis, j'en ai besoin,
encore
Je dis aussi le mal
que je t'ai laissé faire
l'abandon volontaire.
Je prononce rarement ton nom
je n'ai pas encore porté de l'autre côté
tout ce que nous étions
la dépouille frémissante
qui se cogne aux apparences.
Il a dit
"si un jour je suis seul
je partirai sur les routes
sans ancrage"
Je suis seule
je ne veux ni partir ni rester.
Il vient souvent dans mon sommeil
il trace des cercles à la surface des songes
ou bien suis-je encore sa prisonnière volontaire...
L'eau salée n'est pas toujours morte
elle sue la nuit sur ma peau
donne à mes lèvres
le murmure humide de son nom.
Tendrement l'oreiller recueille
le respiration possédée
son corps froid
pèse sur moi.
goutte obscure
dans mon
cœur
las.
ayant soupesé
le poids de ton absence
l'ombre peine à être
...
là - sans rien dire -
les yeux ouvrent les ombres
chacune existe
[Je lis : "...le temps avance avec la mer. ,
Namaste Christian Sutra]
seulement ton cri
l'ombre y puise sa beauté
un fort goût de sel
[Je lis :...On quittera toujours la mer à reculons...
La mer à boire Ludovic Janvier]
le poids de ton absence
l'ombre peine à être
...
là - sans rien dire -
les yeux ouvrent les ombres
chacune existe
[Je lis : "...le temps avance avec la mer. ,
Namaste Christian Sutra]
seulement ton cri
l'ombre y puise sa beauté
un fort goût de sel
[Je lis :...On quittera toujours la mer à reculons...
La mer à boire Ludovic Janvier]
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