L'oubli menace le souvenir.

J'entretiens le jardin,
caresse la peau des
arbres, une à une.
J'ai choisi être seule
pourtant je cultive ta présence,
une attente dans le terreau
d'un pays qui n'est plus nôtre,
une distraction de l'âme
en silence.

Chaque pierre déplacée,
chaque ombre, chaque creux
donnés aux yeux et aux mains
protègent nos êtres chers
comme l'océan veille ses abysses,
et la forêt ses mousses rares.

mars 2019

Commentaires

  1. Ces mots qui sont pour moi tellement de maux d'une vie aperçue d'une vie perdue .
    Banal...

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