Banal


Je vois le soir par la fenêtre
de vieilles ombres aux cheveux gris.
Je ne veux savoir qui elles sont.
Elles me sourient,
ça me suffit.
A voix basse, j'entretiens avec elles
de muettes et banales conversations.
Chacune avec son caractère
brode l'ombre au jardin
de reflets assourdis,
des tressaillements au cœur.
Je les regarde,
parfois difficiles à captiver
parfois bienveillantes,
toujours présentes.
mars  2019

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