dans le bruit du pas

impénétrable
le bois cache tous ses chants
au pas aveugle


Souvent le chemin se penche
heurte le désir.
Le pas sonne faux,
devient lourd,
jette toute sa pesanteur humaine
sur les margelles de fer.

Dans les allées closes
comme de chauds repaires
tu sais les années néfastes.
Rien ne gardera le pas.
Déjà tu n'en perçois
presque plus le son.

Pourtant, là,
tout verdoie, tout bruisse.
Tu frôles chaque murmure
du bout des doigts,
tête tournée vers un ailleurs.
mars 2019

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