je d'ombre je devine en moi ton image je réfugiée dans les pointillés de toi. peut-être ce qui nous tenait ensemble l'ombre d'un instant je et toi la lumière décide il suffit d'un nuage d'une ombre au bord des paupières qui est le survivant jusqu'à ce que tout s'éteigne définitivement
Dernières feuilles sur la branche saisies par le vent livrées à elles-mêmes telles des paroles échappées du poème Bonheur de l'envol loin de l'arbre nourricier vers l'inconnu mi fuite mi conquête de l'inéluctable agonie
L'oeil aux aguets du soleil soulignant le trait des cimes Soleil chaud d'un soir d'été rosissant la nuit promise quelque chose comme une vague incertitude celle qui ombre le pas vers demain celle qui teinte de regret les fruits non cueillis du jour
Ouvrir les pensées anciennes et les mots endormis soufflent aux lèvres des 0000000 qui accompagnèrent les chers et les tendres Creuser le limon du fleuve le gouffre insondable des tombes des renoncements enlisés et s'envoler très haut là où le vertige devient extase domaine d'anges et d'oiseaux
C'est beau
RépondreSupprimerC'est beau oui... (peut-être quelqu'un l'a déjà dit ?) ;-)
RépondreSupprimerOui , peut-être... :-))
RépondreSupprimerMerci vous deux ! Tiens, je vous embrasse !