l'insoutenable fatalité d'être (mes excuses à M. Kundera)


Il y a longtemps que les pieds
ne sont plus contraints par les
barrières
que la mousse les a recouverts
que dos au mur je reste debout
ainsi

L'horloge s'est arrêtée entre ceux
qui sont encore là et ceux qui sont
partis
entre tous ces bruits qui empêchent
le sommeil et ceux qui attisent la
faim

C'est certainement pour cela que
la planche du salut s'est pourrie
petit
à petit et que dans une sensation
de légèreté toute chose a été
absorbée

Revenir sur le chemin, St Symphorien 2018/2019

Commentaires

  1. L'insoutenable fatalité d'être... puis de ne plus être, un jour. Hélas !...

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