retour à la "normale"

Le malheur a du bon
il tend le corps et l'esprit
comme un arc

Le malheur te prend dans ses bras
t'offre ses noires ornières
où les dernières feuilles s'accumulent
ses odeurs d'herbes moisies
la pierre d'angle en toi

Un jour le malheur se fait discret
tu regardes les traces qui mènent à l'eau
tu te sens argile à modeler les jours
imperceptiblement tu t'endors
jusqu'au prochain malheur


Commentaires

  1. Un chemin caillouteux, on tombe, on se blesse, puis on se redresse, on continue la marche avec nos plaies : elles font de toi une belle poétesse.

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