Comment ne pas te dire...


... qu'avec le temps les herbes folles poussent dans le crâne,
que même la plus insistante musique du souvenir
se fait la malle par la fenêtre vide.
La mémoire se consume dans des temps que les mots ne peuvent retenir,
des failles, des colonnes hermétiques dressées pour en imposer au silence.

Commentaires

  1. Et peut-être qu'au fond ce n'est pas si mal. Tant de souvenirs nous encombrent. Et puis souvent nous passons notre temps à les réinventer, les travestir, les charger de sens alors que peut-être ils veulent simplement passer fugaces comme un lointain chant d'oiseau dans la nature, comme un papillon qui virevolte, comme un parfum évanescent. Moi j'aime bien les herbes folles, les fleurs sauvages qui poussent sur les pierres...

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  2. Moi aussi :-)
    J'ai toujours dit que je suis une grande faussaire.

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