Paradoxe du soir


Dans la lumière du soir
l'illusion d'une non fin
d'un ondoiement sans limite
le feu de la vie comme une force
un refus au renoncement.

Bientôt le cri des oiseaux
envahira l'horizon,
sans que nous nous en apercevions
nos rêves de vie glisseront
dans les brumes de l'automne,

une offrande
à l'instant qui n'en finit pas,
au roulement intarissable.

(Mimizan 24/8/19)

[Il existe une heure de la soirée où la prairie va dire quelque chose. Elle ne le dit jamais. Peut-être le dit-elle infiniment et nous ne l'entendons plus, ou nous l'entendons, mais ce quelque chose est intraduisible comme une musique... 
Jorge Luis BorgesL'auteur]

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