Le sable est extraordinaire : comme une anguille, il glisse entre les doigts et se faufile partout. Autant il peut être doux chez lui, sur la plage, autant il peut gratter quand il se retrouve ailleurs !
entre bruine et soleil murmure des paroles échangées la tête penchée de côté abritait quelque chose que l'oreille ne pouvait percevoir peut-être aurait-il fallu chercher le silence à l'intérieur très profondément à l'intérieur d'un soupir contenu
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
à D. certain est l'oubli courte la grâce et ses bienfaits une saison pousse l'autre mais je sais que couper l'arbre de ce que nous étions n'arrache pas ses racines
oubli du chemin dans l'invention de la mémoire pavé de silence la mémoire se confond au pavage mémoriel Les clusters me fascinaient, ce rangement de la mémoire, ces effacements de zones à risque et ces regroupements par identité. Les couleurs s'alignaient, le curseur balayait chaque espace jusqu'au plus isolé ne laissant aucune chance à l'oubli.
Ah j’aimerais bien retrouver cette sensation du sable entre les doigts de pieds...
RépondreSupprimer...impossible à oublier Arnaud, coincée entre les orteils.
SupprimerOui, entre les doigts de pieds, ou dans le creux de l’oreille après avoir été roulé par les vagues.
RépondreSupprimerJ'avoue, tu es plus courageux que moi. En ce moment, j'évite de me faire rouler par les vagues !
SupprimerJ'aime bien !
RépondreSupprimerLe sable est extraordinaire : comme une anguille, il glisse entre les doigts et se faufile partout. Autant il peut être doux chez lui, sur la plage, autant il peut gratter quand il se retrouve ailleurs !
RépondreSupprimerCertaines personnes ne te font-elles pas cet effet, Claire ? :-)
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