Le sable est extraordinaire : comme une anguille, il glisse entre les doigts et se faufile partout. Autant il peut être doux chez lui, sur la plage, autant il peut gratter quand il se retrouve ailleurs !
un morceau de toi s'est échoué dans un coin de ma tête et je ne sais qui de lui ou de moi est le plus cassé on tente d'éviter les échardes les tessons et autres débris de la vie on essaie on essaie mais ils se planquent ils trouvent où rester tapis entre deux cafards en y réfléchissant bien je crois que plusieurs morceaux de toi squattent ici ou là je les imagine menant leur vie dans des lieux secrets en moi je les sens de temps en temps côté gorge côté coeur et celui de la tête en circonvolution de notre histoire
ton regard fuit et ce ne sont pas les excuses que tu lui donnes qui éviteront de te perdre ta tête penche toujours du même côté dans l'arc du regard qui n'ose heurter curieuse habitude de chercher dans le reflet de ta vie le pouvoir d'être ce que tu voudrais sans oser te l'avouer
Ah j’aimerais bien retrouver cette sensation du sable entre les doigts de pieds...
RépondreSupprimer...impossible à oublier Arnaud, coincée entre les orteils.
SupprimerOui, entre les doigts de pieds, ou dans le creux de l’oreille après avoir été roulé par les vagues.
RépondreSupprimerJ'avoue, tu es plus courageux que moi. En ce moment, j'évite de me faire rouler par les vagues !
SupprimerJ'aime bien !
RépondreSupprimerLe sable est extraordinaire : comme une anguille, il glisse entre les doigts et se faufile partout. Autant il peut être doux chez lui, sur la plage, autant il peut gratter quand il se retrouve ailleurs !
RépondreSupprimerCertaines personnes ne te font-elles pas cet effet, Claire ? :-)
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