On y croyait il y avait tout les ombres faisaient l'affaire pas d'autres échos que nos pas – alors pourquoi ce pincement – le chemin des ombres mène le coeur où il veut dénoue les chevelures et côtoie les édifices sans se soucier de laideur les douces paroles de la saison nous berçaient à l'entrée des villes ou au coeur des forêts nos souffles à l'écoute de la légende des fleurs – qu'importe leur fausse notes – on y croyait on était heureux Photo M.
Sur la terre humide et fraîche en brassées jaunes murmure la langue éphémère du désir si tôt éclos si tôt enclos figé n'en reste que quelques mots autour d'un profond silence
Fanée depuis des années l'image a depuis longtemps effacé l'odeur De ton portrait je suis chaque ride du bout des doigts les yeux fermés mémoire aveugle Là où tout s'oublie dans l'abîme de l'être loin de l'agitation de la vie persiste
il vient sans raison né d'un frisson petite histoire presque inaperçue dans un lieu sombre l'image sonore du verre sa partition pour l'autre oreille celle qui attend tapie celle que l'on tait né d'un rien anodin sans écrin sur la dune l'odeur subtile se fait goutte versée à l'œil vite humide trop émotif des années plus tard cartographié le frisson écrit le passage secret chemin de l'esprit du souvenir Si le chemin s'oublie la lumière qui l'éclaire reste
Humains soient-ils qui m'ont donné à aimer à penser à être le sable garde la trace de leur corps mémoire de silice des voix et des pas sous les grandes toiles rayées si lourdes à porter la houle se souvient des corps caresses d'algues sur les peaux brunes quatre milliards d'années et du soleil au coeur Humains soient-ils qui m'ont aimé telle que je suis pour ce que je suis
Magie des mots... merci
RépondreSupprimerAprès les abysses, de beaux souvenirs aussi..
RépondreSupprimerLe problème avec les abysses, c'est que l'on s'y sent à l'abri du pire. Il est déjà là.
SupprimerQuatre étincelles qui éclairent la nuit...Belle journée Christine !
RépondreSupprimerL'espace d'un instant, juste l'espace d'un instant, François.
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