Autrefois
les jours plus clairs
muaient toute peine
en désir
le temps dissipait les nuages
dépliait un horizon infini
les années ont émoussé
la langue tendre
de l'enfance
mots trop vieux
œil fatigué
pays distant
pourtant le pas est toujours
dans le lit du sentier
les grands arbres respirent
l'humus fécond
il suffit de les écouter
et ce peu dérobé
au désastre revit
lien paisible inaltérable

Mimizan janvier 2019


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