fictif ou réel
chaque détail fait le point
au fond des yeux
Il suffit de peu, quelques points de broderie, un linteau sculpté, un tas d'assiettes oublié sur une table d'enchère, pour que surgisse le trouble d'une émotion passée.
Que construit-on tout au long de notre vie qui ne s'appuie sur les murs fissurés et les fenêtres en clair obscur de notre passé ?
Notre maison ouvre de claires fenêtres dans nos murs sombres. Elles ne peuvent se contenter d'être belles, nous devons les rendre bruyantes et odorantes. Elles doivent nous bousculer, nous provoquer, nous câliner pour veiller sur l'envie de sortir de nos beaux jardins et le désir d'explorer de nouvelles terres en friche.
Bel Sito, janvier 2019
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