Attendre que viennent puis disparaissent
l'odeur de la rose exprimée du souvenir
dans la pâle et lente lueur du matin
un je ne sais quoi attentif
aux mots du poème
un feu intérieur
la vie.
De la part de Marc "J'espère ne jamais avoir fait faner de roses, elles sont si délicates et ? m'ont tant apporté, tant m'apportent, et tant m'apporteront"
Le chant revient souffle impatient des matins cendres et mémoires du silence des murs là où déjà aveuglée par l'évidence je ne chantais plus Les yeux fermés le monde devient vivant la tourterelle dans le pin libère sa voix l'image est toujours plus nette derrière les paupières l'obscurité commence à bouger Le chant revient chant natif terre d'enfance défiant la nébulosité du monde mélopée des vapeurs ancestrales souvent j'ai échoué à l'entendre à l'aube j'épelle chacune de ses notes j'entre vivante dans la lumière
La nuit porte ses fruits en archipels d'étoiles patients compagnons d'éternité aux grains de presque rien accrochés à nos yeux s'offre le globe lumineux calme et rassurant l'infini serait redoutable privé de la carte des constellations un néant abandonné de ses imperceptibles vibrations
L'œil se pose à côté du papillon nous avons tant besoin de beauté du rire de l'amitié dispersé au vent en ailes poudreuses et affectueuses Immobile dans la lueur verte d'un jour chagrin le vie s'imagine en vol léger un peu de gaité en filigrane serrée entre les lèvres notes papillon sur la partition, mégère ou tircis ?
girouette après la tempête dans le ciel bleu je cherche en vain un nuage un désir d'aventure Le silence du lieu traversé par la brise ouvrait la voix aux petites bêtes et aux idées vagabondes. C'était un silence habité, tendu vers un passé dévoré par l'oubli. Et les oiseaux qui passaient emportaient les rêves au gré de leurs migrations. brise ou bise souffle sur l'épaule tous les paysages les yeux au ciel se moquent de ce qu'ils ne voient pas
La musique d'un oiseau dans l'oreille la tête ailleurs qui s'oublie le corps si présent pourtant. l'été implacable chauffait à blanc le sable au loin avalant toutes énergies l'ombre miroitait sous les grands pins nourrissait la patience du geste et de l'eau confié au vert le jour a abandonné sur mes lèvres le parfum éventé d'une fleur saisie sur la berge dans l'imperceptible sifflement de la canne fouettant l'air d'un souffle l'eau se ride d'un chant d'oiseau s'envole l'esprit tout perd mémoire
La vie qui éclot dans les fleurs, dans les roses, dans les mots du poète, tous les matins renouvelés. Belle journée.
RépondreSupprimerParfum de beauté !
RépondreSupprimerBelle journée
De la part de Marc
RépondreSupprimer"J'espère ne jamais avoir fait faner de roses, elles sont si délicates et ? m'ont tant apporté, tant m'apportent, et tant m'apporteront"
Merci à vous trois, bonne nuit !
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