Puse mis amores
en Fernandillo.
¡Ay, que era casado,
mal me ha mentido!
Dígasme el barquero,
barquero garrido,
en qual de aquellas barcas
va Fernandillo.
El traydor era casado,
mal me ha mentido.
¡Ay, que era casado,
mal me ha mentido!
Ton texte Christine me fait penser à cette phrase de Pierre Albert Jourdan, un poète que j'aime : l'homme est ici une erreur qui s'apaise. Mais s'il n'y avait pas de vérité, il n'y aurait pas de mensonge. Bien sûr Ponce Pilate demande : "Qu'est-ce que la vérité", et il ne lui sera rien répondu, car seul vivre authentifie la vérité !! Bon dimanche !!
Merci pour le regard que tu as porté sur mon texte. Je sais que tu auras noté ma volonté de rester lapidaire jusqu'à en devenir tranchante. L'expression de notre "vérité" est à ce prix, enfin c'est ainsi que je le conçois.
On y croyait il y avait tout les ombres faisaient l'affaire pas d'autres échos que nos pas – alors pourquoi ce pincement – le chemin des ombres mène le coeur où il veut dénoue les chevelures et côtoie les édifices sans se soucier de laideur les douces paroles de la saison nous berçaient à l'entrée des villes ou au coeur des forêts nos souffles à l'écoute de la légende des fleurs – qu'importe leur fausse notes – on y croyait on était heureux Photo M.
Humains soient-ils qui m'ont donné à aimer à penser à être le sable garde la trace de leur corps mémoire de silice des voix et des pas sous les grandes toiles rayées si lourdes à porter la houle se souvient des corps caresses d'algues sur les peaux brunes quatre milliards d'années et du soleil au coeur Humains soient-ils qui m'ont aimé telle que je suis pour ce que je suis
Sur la terre humide et fraîche en brassées jaunes murmure la langue éphémère du désir si tôt éclos si tôt enclos figé n'en reste que quelques mots autour d'un profond silence
Des pieds de salade sauvage ont envahi son potager feuilles fermes et nerveuses ignorantes du secours de sa main entre les dalles de la terrasse les pousses en colonies usent du moindre interstice sans crainte d'épuisement à ma demande il a mis trois ou quatre jeunes plants dans de petits godets je les regarde et je leur parle il faut parler aux plantes d'ombre ou de lumière elles nous aide à lutter contre notre propre épuisement ou à l'accepter une bonne fois pour toutes
Fanée depuis des années l'image a depuis longtemps effacé l'odeur De ton portrait je suis chaque ride du bout des doigts les yeux fermés mémoire aveugle Là où tout s'oublie dans l'abîme de l'être loin de l'agitation de la vie persiste
Ton texte Christine me fait penser à cette phrase de Pierre Albert Jourdan, un poète que j'aime : l'homme est ici une erreur qui s'apaise. Mais s'il n'y avait pas de vérité, il n'y aurait pas de mensonge. Bien sûr Ponce Pilate demande : "Qu'est-ce que la vérité", et il ne lui sera rien répondu, car seul vivre authentifie la vérité !! Bon dimanche !!
RépondreSupprimerMerci pour le regard que tu as porté sur mon texte. Je sais que tu auras noté ma volonté de rester lapidaire jusqu'à en devenir tranchante.
SupprimerL'expression de notre "vérité" est à ce prix, enfin c'est ainsi que je le conçois.