feuilles volantes
Hier j'écrivais sur un carnet
je l'ai fermé en m'enfermant
préféré la légèreté
de petits papiers volants
Hier les mots se demandaient
si les questions posées
pouvaient être des réponses
aujourd'hui ils se trahissent
ne sont qu'un peu plus de
crépuscule qui arrive
Ils parlent sans s'arrêter
pensent sans se taire
pourtant hier et aujourd'hui
l'instant de la rosée du matin
laisse glisser les mots
espère un seul élan dans le rayon
ouvert au tourbillon de poussière
qui cherche à entrer par la fenêtre
une touche de vert
un peu de bleu par-dessus le toit
je les laisse prendre corps
dans le mutisme de la chambre
C'est beau ! Bonne journée Christine !
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